A travers le KALAHARI NAMIBIEN

13 octobre 2019 : Conséquence de la panne d’ordinateur, le Blog-Trotter passe directement à la Namibie pour tenter de revenir presque en direct par rapport à notre périple réel car les fans se plaignent du décalage. Il rattrapera le périple au Zimbabwe et au Botswana (du 5 au 12 octobre) dès que possible. Nous voici donc avec nos amis Rémy et Nadia, prêts à traverser la frontière à Mamuno, entre Botswana et Namibie. Nous dormons dans le seul campsite avant la frontière, celui du  du Lodge Ekori, à une centaine de mètres avant la Namibie. Nous sommes les seuls dans le lodge car c’est le week-end et il n’est fréquenté que par les hommes d’affaires qui travaillent avec les deux pays. L’adorable hôtesse qui nous accueille appartenant à l’ethnie Herero aimerait apprendre le français. Alors, on lui joue différentes scénettes de notre arrivée, elle nous répond en Français et on la corrige au fur et à mesure. Un beau moment d’échange. 

La traversée de la frontière s’effectue en une vingtaine de minutes et sans rien débourser, ce qui nous étonne. Nous voilà parés pour découvrir la Namibie par un circuit que nous avons imaginé en fonction de nos envies :  les habitants dont les ethnies  Herrero, Himba et San,  la faune sauvage des oryx aux otaries,  et les déserts incontournables dans ce pays, Kalahari,  Namib et ses immenses dunes … :

Nous quittons la route à Gobadis pour rejoindre Mariental en coupant par les pistes. C’est le baptème du Land Cruiser pour Joëlle. Les pistes Namibiennes sont larges, généralement bien entretenues. Avec notre tank, c’est sans soucis mais au bout de 300 km, on se lasse un peu. Surtout que les pistes namibiennes ne sont plus ce qu’elles étaient : dans le Kalahari, la niveleuse passe désormais toutes les 5 à 6 semaines, alors qu’auparavant, c’était toutes les 3 semaines. Alors la tôle ondulée sévit plus, et d’autant plus avec la sécheresse.

 

 

Nous faisons une pause pour tenter de comprendre ce que sont  ces énormes constructions que nous apercevons de plus en plus souvent dans les arbres. Ce ne peut-être que des nids mais de cette taille, l’oiseau doit être de la taille d’un condor !

Il est fait de millions de brindilles et comporte de nombreux orifices par en dessous :

  

On tente de guetter le fameux oiseau qui pourrait bien construire son nid, et après quelques observations de nids différents, on comprend que ce sont en fait de nombreux petits oiseaux qui s’enfuient bien avant notre approche. Ils sont très vifs et rentrent dans les trous à une vitesse déconcertante. Nous finirons par réussir à les prendre en photo :

La nuit, les chambres centrales, où les oiseaux dorment, maintiennent la chaleur. Les chambres en périphérie du nid sont utilisées de jour et permettent aux oiseaux de rester à l’ombre.  Et devinez comment s’appellent ces oiseaux ?

Contrairement à ce qui se passe aux USA et en France, les Républicains sont ici Sociaux. Ils peuvent vivre à 500 dans un nid et de génération en génération, le nid devient monstrueux. Les Républicains Sociaux vivent quasiment tous dans le désert du Kalahari.

Bon sinon, pour les fameuses dunes rouges du Kalahari, certes elles ont une belle couleur, mais ne vous attendez pas à des montagnes. Elles sont toutes parallèles, dans le sens du vent dominant mais font lilliputiennes à coté de celles que nous allons croiser à Sesriem.

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