Sur la piste des GUEPARDS avec les BUSHMEN

14 octobre 2019 :  Nous avions pris une journée d’avance sur notre programme et nous décidons, sur les conseils de notre hôte du campsite de passer la nuit dans un lodge situé au milieu d’une réserve, toujours dans le désert du Kalahari : le Lapa Lange.

Nous y retrouvons quelques connaissances :

 

 

 

 

  

  

Mais si nous sommes là, c’est surtout pour aller voir les cheetahs, les guépards. Ils se trouvent dans une petite réserve que nous traversons à pied tout en discutant. D’un coup Philippe voit Rémy s’apprêter à marcher sur … deux guépards. Ils sont là, tranquilles, à l’ombre sous un arbre. Un troisième apparaît un peu plus loin.

Le choc passé, le guide nous explique que, comme ils ont été soignés par le CCF œuvrant pour la sauvegarde des léopards, ils sont habitués aux humains. Et il est même possible de les caresser en les approchant par derrière. Ils se laissent faire et mieux, se mettent à ronronner. Mais le volume sonore est 5 fois plus élevé que celui d’un chat.

Nous sommes également au cœur du territoire des San, les Bushmen dont l’existence a été révélée au grand public grâce au film ‘Les dieux   sont tombés sur la tête ». Leur langage utilisant des clicks a également contribué à les faire connaître, mais ils sont loin d’être les seuls à les utiliser, nous vous en reparlerons. Nous craignons un peu de prendre un guide pour les rencontrer afin qu’ils nous fasse connaître leur culture, car les tours opérateurs ont fait évoluer ce genre de découverte en  »visite de zoo ». Mais c’est le seul moyen d’approcher la culture San. En effet, c’était un peuple nomade, mais depuis que les fermiers blancs se sont accaparés toutes les terres, la totalité de leur territoire est désormais totalement quadrillé de clôtures difficilement franchissables. Aussi incroyable que cela puisse paraître, tout le désert est clôturé en parcelles de 15 km par 15 km environ.  Les San se sont donc sédentarisés et vivent tous désormais presque à l’occidentale. Mais ils n’ont pas perdu leurs traditions et certains en vivent en les faisant partager. Nous craignons le pire en les voyant débarquer à peine revêtus de peau de gazelle. Mais ils sont très sympa et nous pouvons nous marrer avec eux même s’ils ne parlent pas un mot d’anglais, le guide nous traduit les clicks. Ils nous expliquent comment ils réalisent les pièges, nous font une petite danse bon enfant et nous montrent les plantes qu’ils utilisent.

Et même dans le Kalahari, tout finit par un coucher de soleil :

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