Lac ABBE – Episode II – Avec criquets

11  et 12 Décembre 2019 : Assurons d’abord les présentations : le criquet pèlerin mesure entre 7 et 10 cm de long et les femelles sont plus grosses que les mâles. On se demande comment ils peuvent se reproduire autant et aussi vite puisque l’accouplement peut durer jusqu’à 14 h : des essaims a été estimé à 30 milliards d’individus.

Au début, peu après notre arrivée au lac Abbe, nous pensions qu’il s’agissait d’un nuage comme nous en avions vu en Ethiopie. Mais cette fois, c’était à perte de vue, jusqu’à la tombée de la nuit. L’essaim qui nous comportait plusieurs millions d’individus, peut-être un milliard. Nous apprendrons à notre retour que cette invasion de criquets est la plus massive depuis 25 ans et qu’elle causera d’immenses dégâts en Affrique de l’Est. Une telle densité sur une si grande échelle, il faut le voir pour y croire :

Cela a repris au coucher de lune juste avant le lever de soleil :

Les criquets sont obligés de planer souvent et de se poser de temps en temps au sol pour refroidir en évacuant la chaleur dégagée par le battement des ailes :

Dès qu’ils tombent dans l’eau à 90°C des sources chaudes, les criquets cuisent et deviennent rouges, un peu comme les gambas. Bon, ils ont beau être riches en protéine, on avoue que l’on n’a pas tenté de les goûter comme cela se fait au Mexique par exemple :

Une ânesse de Jérusalem et son petit, que les quelques habitants utilisent pour porter l’eau :

On entend d’ici la question qui vous brûle les lèvres :  » Mais pourquoi des ânes de Jérusalem alors qu’ils ont l’air tout à fait banaux ?  » Et vous avez tout à fait raison, mais pas vu d’avion : vous voyez le trait noir vertical de chaque côté au niveau de l’encolure ? Un autre trait noir parcourt toute l’échine. Vu d’avion, cela dessine la croix chrétienne de Jérusalem. CQFD.

Au retour, nous cherchons à voir une gazelle girafe .. et nous finissons par en trouver une juste avant la fin de la piste à Dekhil. Avec son grand cou et ses grandes oreilles, on voit vite pourquoi on l’appelle ainsi  :

  

Nous retrouvons les singes Cyno aperçus à l’aller. Ils ressemblent farouchement aux singes Geladas du Simien en Ethiopie, mais n’ont pas leur fameuse tâche rouge sur le poitrail, c’est le postérieur qu’ils ont bien rouge :

Et on adore leur façon de poser leurs bras sur les genoux pour observer le monde :

 

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